Activités

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  • Jeu
    19
    Jan
    2017
    8 h 30Salle Rodolphe-Mathieu | UQTR

    Il est possible d’étudier la relation entre les médias et la société à partir de nombreuses perspectives. Considérer le lien entre les médias et la société, c’est affirmer que la soci­été influence l’évolution des médias et que l’évolution des médias, à son tour, agit sur l’évolution de nos sociétés. Comme les chercheurs ont contribué à montrer, au fil des ans, que les médias sont liés à l’interaction sociale, il est devenu primordial d’enseigner l’aspect social du fonctionnement des médias.

    Cet ouvrage regroupe treize chapitres – rédigés par des étudiants de deuxième cycle avec leurs directeurs de recherche – qui portent sur autant d’objets explorés à partir de points de vue variés et de l’utilisation de différentes méthodes. Ces études ont comme trame de fond la communication sociale, une perspective qui a contribué à élargir le champ et à multiplier les objets jugés légitimes d’être étudiés en communication : par exemple le discours médiatique à propos des crises internationales, les journaux télévisés, les hymnes nationaux et l’identité, le Monopoly comme reflet de nos sociétés, les représentations des acteurs politiques, le cadrage dans les campagnes Web, le leadership et la personnalité, la publicité sur le Web, la gouvernance en culture, l’affichage sur les portes de bureau en tant que média, le rôle des techno­pédagogues et l’éducation aux médias.

  • Mar
    21
    Fév
    2017
    12 hLocal 4015 Ringuet | UQTR

    Les droits de la propriété intellectuelle jouent un rôle central pour créer, produire, stimuler la créativité, partager les innovations au bénéfice des détenteurs de droits et des consommateurs. Mais avec l’émergence des technologies numériques, comment trouver un équilibre satisfaisant dans un contexte où créateur et consommateur se confondent, où beaucoup considèrent l’accès gratuit comme un droit, où il est extrêmement difficile d’observer la législation existante? La nature mouvante des principes qui régissent les droits de la propriété intellectuelle et les pratiques qui en découlent commande de s’adapter autant que possible aux différentes réalités du milieu et des industries culturelles et créatives qui les chevillent. À cet égard, il devient crucial de connaître ce que recouvrent ces droits, à quoi ils réfèrent, ce qu’ils signifient et comment ils sont structurés. Cette conférence porte essentiellement sur les informations générales au sujet des droits de la propriété intellectuelle. Elle couvre les notions de base en droits d’auteur et les droits voisins en relation directe avec les réalités liées aux exploitations dans l’univers numérique et applicables au domaine de la culture et des communications. Ce sera l’occasion d’aborder les principaux traités internationaux en matière de droits d’auteur; les grandes distinctions entre les divers secteurs de la propriété intellectuelle et industrielle; les objets et la durée de protection par le droit d’auteur et les conditions d’admissibilité à la protection; les catégories d’œuvres protégées; les modes d’acquisition; les droits moraux; les recours admissibles; un survol de certaines notions et règles juridiques périphériques ou complémentaires aux droits d’auteur; les modalités contractuelles d’exploitation et de transfert des droits d’auteurs et leurs conditions juridiques de validité. L’activité inclura une brève analyse des modifications importantes à la loi entrée en vigueur en 2012. Des périodes de questions sont réservées afin de revoir ou d'approfondir certaines notions ou d'examiner l'application pratique de ces notions.

    Victor Dzomo-Silinou, MBA, Ph.D., est juriste et politologue, secrétaire de l'ALAI Canada. Il exerce actuellement au ministère de la Culture et des Communications à titre de Conseiller aux politiques de culture et des communications et de Répondant ministériel en propriété intellectuelle

  • Mar
    28
    Fév
    2017
    12 hLocal 4015 Ringuet | UQTR

    La culture est une composante essentielle du développement de la société. Elle contribue à son développement, à sa vitalité ainsi qu’à son rayonnement. La culture s'intègre aux dimensions sociale, économique, environnementale et territoriale et appelle l'engagement de partenaires. Dans un contexte où les organismes et les entrepreneurs culturels regorgent de créativité et d’initiatives, le financement nécessaire à leur mise en œuvre peut parfois représenter un défi de taille! Composer un budget en faisant appel à différentes sources de financement est alors nécessaire : revenus autonomes, subventions gouvernementales et financement privé doivent être conjugués au présent.

    Dans l’environnement économique actuel, comment mieux cerner les dessous des programmes gouvernementaux d’aide financière et ainsi réussir à se positionner comme partenaire de la vitalité culturelle? Le cas des programmes du Ministère de la Culture et des Communications.

    Conférencière invitée : Élizabeth Carmichael, coordonnatrice des programmes Ministère de la Culture et des Communications Gouvernement du Québec

  • 12 hLocal 1069 Ringuet | UQTR

    À partir de 2008 en France, des étudiants(es), professionnels(les) de la culture et des technologies de l’information et de la communication, et amateurs de musées débattent des liens entre « numérique », musées et plus généralement culture, en ligne puis lors de rencontres régulières. Petit à petit les professionnels(les) des musées intègrent ces idées et proposent des actions sur les réseaux socionumériques (Facebook, Twitter, etc.) en mettant en avant la participation des publics en ligne. Loin d’être nouvelle, la démarche d’intégrer de plus en plus fortement les publics aux actions muséales s’ancre dans les Nouvelles Muséologies telles qu’elles se déploient à partir des années 70.

    Ainsi l’approche adoptée n’est pas seulement d’interroger le renouvellement de ces idéologies par le biais des discours accompagnant les technologies numériques et internet mais en l’articulant avec les enjeux professionnels et institutionnels des professionnel·le·s des musées. La principale question de recherche est la suivante : comment les pratiques professionnelles des musées permettent-elles la participation des publics?

    Conférencière invitée : Noémie Couillard, doctorante dans le programme international de muséologie UQAM-École du Louvre Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse (UAPV) et co-fondatrice de l’agence de recherche Voix/Publics

  • Jeu
    23
    Mar
    2017
    8 h 30Local 1073 Ringuet | UQTR

    L’exposition est un médium surprenant. Au premier coup d’œil, une exposition peut sembler banale. Ce qui nous frappe au premier coup d’œil, ce sont les objets rassemblés dans un même espace. Notre attention se porte naturellement vers eux, souvent à l’exception de tout le reste. Or, qu’est-ce qui nous incite à aller directement vers eux ? L’exposition dissimule ses stratégies. Elle masque les artifices qu’elle déploie pour capter notre regard.

    Cette conférence, à partir d’un échantillon d’expositions présentées dans différents musées au Québec et ailleurs dans le monde, examinera quelques-uns des ressorts de la mise en exposition. Ce faisant, elle sera l’occasion de réfléchir sur les modes de médiation instaurés par les dispositifs scéniques des expositions ainsi que sur les rapports noués avec les visiteurs. Ce qui distingue une exposition, d’une pièce de théâtre, ou d’un scénario de film, c’est le rôle actif que les visiteurs sont invités à jouer.

    Conférencier invité : Bernard Schiele, professeur à l'Université du Québec à Montréal

  • Mer
    29
    Mar
    2017
    Jeu
    30
    Mar
    2017
    7 hUQTR

    Les mutations qui se sont amorcées dans les musées entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et les années 1980 ont radicalement transformé le projet muséal, qui a alors emprunté un tournant communicationnel, les musées se refondant autour du visiteur et, dès lors, de la démocratisation, dans un contexte de transformations marqué par l’urbanisation, la réorganisation du travail, le développement des systèmes d’éducation et du tourisme. Cependant, durant la même période, le retrait progressif de l’État du secteur culturel s’est traduit par:
    – un alignement des stratégies sur les dispositifs des industries culturelles – dont l’une des manifestations les plus évidentes est le virage numérique, qui recompose les pratiques dans le champ muséal;
    – l’imprégnation d’une logique de marché;
    la généralisation de l’idéologie managériale.

    Les travaux conduits par les chercheurs établis, les jeunes collègues et les étudiants des cycles supérieurs impliqués dans le cadre de notre projet, qui bénéficie de l’appui du Département de lettres et communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et de son Laboratoire de recherche sur les publics de la culture (LRPC), de la Fondation de l’UQTR, du Groupe de recherche sur l’éducation et les musées de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et du Centre d’études littéraires et scientifiques appliquées de l’Université Paris fIII (CELSA), offriront une vue d’ensemble des facteurs qui ont modulé l’évolution de l’appareil muséal. C’est dans ce cadre que Bernard Schiele (UQAM) et Jason Luckerhoff (UQTR) les ont invités à examiner dans quelle mesure les changements observés seraient les indices de transformations plus profondes dont on peut déjà entrevoir l’effet structurant.

    En effet, le musée, qui s’adressait traditionnellement à un public se reconnaissant dans une culture commune, compose désormais avec des attentes et des références multiples, ce qui contribue à redéfinir tant sa mission que l’image qu’il projette. Aussi est-ce à un travail de repérage et de mise au jour de telles tendances que nous avons souhaité associer les divers contributeurs, dont les réflexions, à terme, seront rassemblées dans un ouvrage collectif à paraître en français (collection Culture et publics des Presses de l’Université du Québec) et en anglais. Cette publication sera précédée d’un colloque en visioconférence qui se tiendra simultanément au LRPC et au CELSA les 29 et 30 mars 2017.

  • Mer
    24
    Mai
    2017
    12 hLocal J-2940 | UQAM

    Contrairement au Canada anglais et aux États-Unis où cette tradition a toujours été très forte, le théâtre documentaire, qui n’avait jamais réussi à s’y enraciner vraiment, connaît un regain de vitalité au Québec. Christine Beaulieu vient de connaître un succès monstre avec la première partie de J’aime Hydro dont l’intégrale prendra bientôt l’affiche à l’Usine C. Depuis 2000, Annabelle Soutar et sa compagnie Porte-Parole ont produit un nombre assez considérable de spectacles, dans les deux langues par surcroît ! Mais elle n’est désormais plus seule. Ainsi, Le projet Laramie, une pièce américaine-phare du théâtre documentaire américain, a fait l’objet de deux mises en scène, l’une à Montréal par Bernard Lavoie et l’autre à Québec par Gill Champagne. À Québec, Anne-Marie Olivier et Alexandre Fecteau y sont allés de leur propre démarche et ont injecté du sang neuf à cette esthétique, tandis qu’à Montréal, Émile Proulx-Cloutier et Anaïs Barbeau-Lavalette ont puisé dans la tradition documentaire cinématographique pour réaliser Pôle Sud. L’expérience militaire en Afghanistan, la question autochtone et divers groupes sociaux ont fait l’objet de spectacles.

    Mais de quel théâtre documentaire s’agit-il ? Renoue-t-il avec les préceptes établis par Erwin Piscator et Peter Weiss ou rompt-il avec le caractère militant qui a mené à la création du théâtre-procès et du « verbatim theatre » ? Auquel cas, faut-il parler de théâtre néo-documentaire au risque d’ajouter un autre « néo » à une liste déjà longue ? Par ailleurs, est-il aussi lié qu’autrefois à la défense des opprimés ? Au reste, ne vaudrait-il pas mieux parler de « théâtres documentaires » pour rendre compte de la diversité des esthétiques proposées ? Telles sont quelques-unes des interrogations qui occuperont les participants réunis dans cette séance appelée à repérer et à discuter des caractéristiques d’une esthétique qui suscite à présent l’engouement du public.

    Animatrice :
    Sara Thibault

    Invités :
    Milena Buziak ; Annabel Soutar ; Bernard Lavoie ; Anne-Marie Olivier

  • Jeu
    23
    Nov
    2017
    11 h 30Salle Louis-Philippe-Poisson | Maison de la culture de Trois-Rivières

    La question des publics constitue l’une des préoccupations principales de nombreux acteurs du champ culturel. Depuis une trentaine d’années, les efforts déployés pour que les productions culturelles rejoignent des publics plus nombreux s’avèrent considérables. La démocratisation culturelle, l’éducation populaire, les politiques culturelles, l’éducation à la culture et la médiation culturelle, notamment, ont engendré une certaine forme d’obligation de résultats. Le rapport à la culture s’en trouve modifié, tout comme ce que signifie « être public ».

    Le présent ouvrage se compose de chapitres d’auteurs d’horizons variés et réunis par le Laboratoire de recherche sur les publics de la culture de l’Université du Québec à Trois-Rivières, qui regroupe des chercheurs et des étudiants des cycles supérieurs de plusieurs universités ainsi que des professionnels des milieux culturels et scolaires. Le lecteur découvrira ici la complexité et la diversité des relations entre les publics et la culture dans diverses sphères d’activités, de même qu’une série d’interrogations autour de la question des non-publics.

    Il sera également amené à porter un regard sur les rapports entre culture et éducation, et sur l’évolution des pratiques de recherche dans ce domaine au carrefour de plusieurs disciplines.